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BRUINS : DÉTACHEMENT NÉCESSAIRE

0share Share Tweet Flipboard Comment Par Josie Lemieux – Consultante – @HockeyPsyched – Force mentale – Contrôle émotionnel Après la défaite des Bruins de Boston contre les Rangers de New York samedi dernier et l’accueil chaleureux réservé à l’ancien Bruins Adam McQuaid (qui restera toujours un Bruin selon mon amie Claire), les Bruins ont atteint […]

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Boston Bruins

Par Josie Lemieux – Consultante – @HockeyPsyched – Force mentale – Contrôle émotionnel



Après la défaite des Bruins de Boston contre les Rangers de New York samedi dernier et l’accueil chaleureux réservé à l’ancien Bruins Adam McQuaid (qui restera toujours un Bruin selon mon amie Claire), les Bruins ont atteint un point où il est obligatoire de séparer la saison en trois compartiments dans leur esprit.

Comme je le fais avec les équipes mineures et élites, les joueurs doivent pratiquer ce que j’appelle ¨ un détachement mental à 3 dimensions, ¨.

Vous devriez voir le visage de mes joueurs quand je dis ces mots dans un vestiaire ou pendant un atelier.

Ils n’ont aucune idée de ce dont je parle.

Eh bien, aucun joueur de hockey ne peut s’y soustraire, peu importe ce qu’il en pense, peu importe le calibre, LNH ou non.

Selon la définition standard de la vie courante, le détachement est un état dans lequel une personne surmonte son attachement au désir des choses, des personnes ou des concepts du monde et atteint ainsi une perspective élevée. Elle est considérée comme une vertu sage dans divers domaines comme la philosophie, la psychologie, la religion et la méditation.

Au hockey, c’est aussi simple – et complexe.
Mentalement, un joueur doit pratiquer un détachement mental à 3 dimensions au cours de la saison : à 1, à 2 et à 3 dimensions. Chaque dimension est un compartiment mental, complètement séparé les uns des autres.

1 dimension – Saison régulière : le joueur s’intègre, se développe au sein de l’équipe, cumule des points avec son équipe pour avoir accès à la dimension des séries éliminatoires. Quand on sait mieux, on fait mieux. C’est le fondement même de la saison régulière. La fin de la saison peut donc devenir une guerre des points, comme c’est le cas actuellement dans toute la LNH.

Dimension 2 – éliminatoires : les équipes les plus faibles ont été mises de côté. Les joueurs restants savent très bien contre qui ils vont se battre. Chaque joueur doit améliorer son entraînement, sa vitesse, ses capacités physiques et techniques, en se rapprochant un peu plus de la dimension 3. Les états émotionnels sont élevés, les bagarres et les tempéraments s’enflamment. Accepte-le ou tu es éliminé.

Dimension 3 : Championnat/Coupe Stanley : une fois de plus, les équipes les plus faibles ont été écartées. Les joueurs qui restent dans la dimension 3 sont non seulement privilégiés, mais ils ont fait tout ce qu’ils ont pu physiquement, techniquement et émotionnellement pour résister au meilleur et au pire. Ils méritent donc d’être là. A ce stade, il ne s’agit pas seulement de vous en tant que joueur et de votre équipe, mais aussi de vos adversaires. Connaissez vos adversaires plus qu’ils ne vous connaissent. Et l’échec ? Ce n’est pas une option. Mais une équipe devra faire face à l’échec à la fin.

Facile, n’est-ce pas ? Ne vous emballez pas.

Pendant une saison de hockey, ne pensez même pas à ce qui pourrait arriver ensuite. Ou contre qui vous pourriez jouer en séries éliminatoires. Où à quel endroit exactement vous allez soulever n’importe quel Coupe de championnat ou la Coupe Stanley pour impressionner les gens et vous impressionner encore plus.
Si vous terminez la saison régulière dans une bonne position et que vous avez des attentes élevées ou irréalistes (pour vous-même et en tant qu’équipe), si vous surestimez ou sous-estimez qui que ce soit (vous, votre équipe ou les adversaires), si vous attendez ou craignez une certaine équipe pour les éliminatoires suivantes, si vous n’avez pas ¨ besoin ¨ de la Coupe mais vous la ¨ voulez ¨, vous n’appliquez pas correctement le détachement mental à 3 dimensions.

Ne jouez pas d’une certaine façon pendant la saison régulière parce que vous voulez la Coupe. Vous avez sauté le compartiment des éliminatoires dans votre esprit. Ce n’est pas la façon de penser.

Même les Bruins de Boston ne peuvent pas penser à la Coupe en ce moment. Et si certains joueurs le font, ils ne sont tout simplement pas dans le compartiment mental actuel dont ils sont censés être psychologiquement pour atteindre la dimension 2.

C’est le message. Voilà le danger.
Ils pensent, vont et jouent trop vite. Leur intelligence ne suivra pas leur jeu. Parfois, une partie régulière est tellement intense et remplie d’action qu’elle ressemble à une partie des séries éliminatoires. Parfois, vice-versa. Pourquoi ?

Le détachement mental n’est pas réglé correctement.

Si les Bruins de Boston peuvent conserver le concept en tant qu’équipe, ils pourraient être de sérieux prétendants à la Coupe. Mais chaque joueur doit d’abord compter sur lui-même – dans un détachement à trois dimensions, pratiquer le moment présent, ne jamais attendre, sous-estimer ou surestimer, ne jamais anticiper ou craindre la fin de la saison en cours. Par la suite, lorsque leur état d’esprit est dans le bon compartiment mental, ils peuvent compter sur l’ensemble de l’équipe.

D’ailleurs, pour être un prétendant à la Coupe, il n’y a pas d’autre moyen que le détachement mental à trois dimensions.

Photo Credit: By Lisa Gansky from New York, NY, USA (IMG_2410) [CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons

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